J’ose espérer que Le Parisien ne me reprochera pas de proposer tel quel par ce lien la lecture de son bel article en forme d’hommage aux sœurs de la congrégation de Marie-Joseph qui viennent de mettre un terme à leur remarquable oeuvre au sein du Palais de Justice de Paris.
Ces femmes ont pendant près de 150 ans quotidiennement consolé et réconforté sinon protégé les femmes qui étaient jetées au fond des tristes cellules du dépôt du Palais de justice de Paris où entre anxiété, désarroi ou remords elles attendaient d’être déférées au petit matin glauque devant des magistrats qui soit les envoyaient en détention ou directement au tribunal pour un procès expéditif, soit les relâchaient.
Attentionnées, humaines, douces, rassurantes, maternelles avec les plus jeunes, protectrices avec les plus faibles, elles ont fait un travail qu’on ne saluera jamais assez.
Elles s’en vont dans la plus grande discrétion, presque sans un mot, à l’image de leur parfaite humilité.
Chapeau et merci.